Les dames de la seigneurie d'Arcueil

Madeleine Zamet cousine de Catherine de Hellin
Dans de nombreuses villes du Val de Marne, jusqu'à leur industrialisation et leur urbanisation au XIXe siècle, existaient des châteaux sur de grands domaines royaux et seigneuriaux. Dans notre ville d'Arcueil, le seul vestige de ces châteaux est ce que l'on appelle la « Maison des gardes » ou aussi « Maison des Guise » du titre de son acquéreur en 1710, Anne-Marie-Joseph de Lorraine, prince de Guise. Cette maison seigneuriale, qui n'a jamais été utilisée par des gardes, eut, au début du XVIIe siècle, comme premiers propriétaires « laïcs », Catherine de Hellin, dame de Maisse, du nom de son second époux, le conseiller d’État et ambassadeur, André Hurault de Maisse. L'histoire locale n'a pas retenu le nom de Catherine de Hellin. Et pourtant pendant un siècle, la « Maison des gardes » sera propriété des Berziau et des Refuge descendants directs de Catherine de Hellin et de son premier époux, le maître de requêtes du roi de Navarre, Théodore Berziau, et cela jusqu'à sa vente en 1710 à Françoise de Brancas et à son fils Anne-Marie-Joseph de Lorraine. Dans cette première conférence sur les dames d'Arcueil, nous vous invitons à venir partager notre recherche généalogique sur Catherine de Hellin, première dame d'Arcueil, et à découvrir quelques personnages qui ont marqué l'histoire de France au cours du XVIe siècle de François 1er à Henri IV. Annie Thauront